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Bébés

Pourquoi consulter ?

L’ostéopathe porte sur l’enfant un regard différent et complémentaire de celui des autres intervenants de santé.
La palpation fine, l’écoute des tissus et l’observation attentive des postures du bébé le renseigne sur ce qui se passe au sein de ses structures.
Et parfois, même si tout s’est bien passé pendant la grossesse et la naissance, l’ostéopathie permettra de lever des blocages indécelables sans cette écoute fine du corps.

Quels signes amènent à consulter ?

Quand consulter pour bébé ?

Certains signes ou symptômes indiquent un mal-être. Ils peuvent être liés à une anomalie ou une restriction de mobilité des structures :

  • votre bébé tourne mal la tête d’un côté ou souffre de torticolis: il est important de consulter très rapidement

  • il a la tête plate d’un côté ou déformée, s’il use ses cheveux à l’arrière d’un seul côté, il est important de consulter très rapidement

  • le cordon ombilical s’est enroulé autour de son cou

  • il est né par césarienne, forceps ou ventouses, en siège, par la face

  • accouchement long ou déclenché

  • naissance gémellaire

  • il est tendu (s’il se cambre en arrière), sursaute au moindre bruit

  • il pleure beaucoup, dort mal ou au contraire est anormalement calme

  • il a des difficultés à têter, des coliques ou régurgitations

  • constipation

  • malposition ou déformation des hanches, pieds ou épaules

  • après une chute, un accident ou une intervention chirurgicale (après avoir consulté votre médecin)

  • si vous êtes vous-même en difficulté

Un diagnostic médical attestant « l’absence de contre-indication à l’ostéopathie » est nécessaire pour les moins de 6 mois.

Précautions

Il est important de vérifier que l’enfant ne souffre pas d’une affection médicale pour laquelle l’ostéopathie ne serait pas la bonne voie.
Les décrets d’application de mars 2007 n’autorisent la pratique de manipulation du crâne, de la face et du rachis chez le nourrisson de moins de 6 mois qu’après établissement d’un diagnostic médical attestant « l’absence de contre-indication médicale à l’ostéopathie ».
En ce qui concerne les plagiocéphalies, il est essentiel d’intervenir le plus tôt possible, après six mois, c’est beaucoup plus difficile.

En savoir plus sur les plagiocéphalies : http://association-plagiocephalie-info-et-soutien.fr/

Comment ?

Je travaille sur le crâne du nouveau-né mais également sur son bassin, ses hanches, ses membres ou son dos qui ont pu souffrir ou être comprimés pendant la naissance ou au cours de la grossesse.
Les mobilisations sont douces, il s’agit de débloquer les parties concernées, puis la croissance et la vitalité de l’enfant prendra le relai.
Le bébé est « une personne  » même in-utéro, il arrive avec son vécu, son histoire que je prends en compte.

Quand ?

  • Le plus tôt possible après la naissance : c’est le moment idéal pour détecter une anomalie mais aussi pour la corriger avant que le problème ne s’aggrave ou se fixe. C’est particulièrement vrai dans le cas des plagiocéphalies (tête plate ou déformée)

  • 3 mois

  • 6 – 9 mois

  • 12 – 15 mois : quand il commence à marcher.

 

Combien de séances ?

Une à trois séances peuvent suffire la plupart du temps.
Néanmoins, en cas de déformation importante, un suivi régulier sera utile en partenariat avec d’autres professionnels de santé.

 

Femmes enceintes

 

Pendant la grossesse et après un accouchement, même si tout s’est bien passé, il est utile de consulter un ostéopathe.

Faciliter la transformation du corps de la mère qui fait place à son bébé.

Avant et pendant la grossesse

La mobilité du sacrum, des ailes iliaques et du coccyx est indispensable pour ouvrir le bassin au passage de l’enfant.
Les séances peuvent ainsi permettre au corps de la mère de faire de la place à son bébé. Il pourra se développer harmonieusement sans trop de contraintes, surtout si c’est une première grossesse.

Si vous souffrez de :

  • Douleurs : dans le bas du dos irradiant parfois vers les fesses (fausse sciatique), le coccyx, l’aine ou la symphyse pubienne

  • Digestion : nausées, reflux, acidité, sensation d’oppression thoracique

  • État nerveux : angoisse, fatigue, stress

  • Problèmes circulatoires

Des conseils de posture et de petits exercices seront aussi d’un grand secours et compléteront la séance d’ostéopathie.
 

Après l’accouchement et avant la rééducation du périnée

Il est important de rééquilibrer le bassin après l’accouchement car au moment de la naissance, il est rarement sollicité de façon symétrique. La rééducation du périnée doit se pratiquer sur un bassin le plus équilibré possible pour avoir une efficacité maximum.
Le passage du bébé ou la position gynécologique ont pu étirer la symphyse et un déplacement même minime modifie l’équilibre du basin.

De même, le sacrum et le coccyx seront vérifiés.
Là aussi, des conseils de posture et de petits exercices peuvent compléter la séance.

Combien de séances ?

Au minimum : une pendant la grossesse et une après l’accouchement.
S’il y a des difficultés, un suivi régulier avec quelques séances supplémentaires sera bénéfique.

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